Sainte Germaine Cousin

Sainte Germaine Cousin: Vierge (1579-1601)

Sainte Germaine Cousin: Vierge (1579-1601)

Germaine Cousin naît à Pibrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce. Fille d’un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l’objet de la haine et du mépris d’une belle-mère acariâtre et sans cœur ; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu’à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.

Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel ; le chapelet était son seul livre ; la Sainte Vierge était sa mère, les anges ses amis, l’Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l’église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l’amour de Dieu ; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre. (Soupçonnant Germaine d’emporter de la maison du pain pour le donner aux pauvres, sa marâtre se précipita sur elle et ouvrit le tablier de la bergère : au lieu de pain il en tomba une pluie de roses… on était pourtant en plein hiver !)

À sa mort, les anges et les vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison.

Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l’église de sa paroisse. 

Le 7 mai 1854, Le pape Pie IX prononça la béatification de la vénérable Germaine Cousin. Parmi les centaines de témoignages de miracles recueillis, deux furent retenus :

  • la guérison d’une fillette de 8 ans, Jacquette Cathala, atteinte de rachitisme ;
  • celle d’un jeune garçon, Philippe Luc, atteint d’une fistule incurable.

D’autre part, en 1845, se produisit une multiplication de pains et de farine dans la communauté religieuse du Bon Pasteur à Bourges, événement qui s’est répété par deux fois dans des situations difficiles de pénurie.

Deux autres miracles furent ensuite retenus en vue de la canonisation de Germaine : les guérisons de deux jeunes filles – Lucie Noël de Revel et Françoise Huot de Langres – atteintes de paralysie.

Germaine Cousin est déclarée sainte par le pape Pie IX le 29 juin 1867 à Rome.

Depuis quatre siècles, le Seigneur n’a cessé d’accorder sa grâce à ceux qui invoquent la petite bergère de Pibrac.

Orpheline, malade, pauvre, maltraitée par ses proches, sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, de tous ceux qui souffrent et que la vie malmène.

pour en savoir plus: https://www.saintegermainedepibrac.fr/

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