Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le Ciel ! Si un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand, un jour que Dieu seul connaît et qu’il a fixé ton âme viendra dans ce Ciel ou l’a précédée la mienne, ce jour-là, tu reverras celui qui t’aimait et qui t’aime plus encore.
Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie !
Essuie tes larmes et ne pleure plus… si tu m’aimes.
Saint Augustin