L’amour de Dieu est infini

Curé-d'ArsÀ présent, il y a si peu de foi dans le monde que l’on espère trop, ou que l’on désespère.

Il y en a qui disent : « J’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner. » Mes enfants, c’est un gros blasphème ; c’est mettre une borne à la Miséricorde de Dieu et elle n’en a point : elle est infinie. Vous auriez fait autant de mal qu’il en faut pour perdre une paroisse, si vous vous confessez, si vous êtes fâché d’avoir fait ce mal et que vous ne vouliez plus le refaire, le Bon Dieu vous l’a pardonné.

Notre Seigneur est comme une mère qui porte son enfant sur ses bras.

Cet enfant est méchant : il donne des coups de pieds à sa mère, il la mord, il l’égratigne ; mais la mère n’y fait pas seulement attention ; elle sait que si elle le lâche, il tombera, il ne pourra pas marcher seul. (…) Voilà comment est Notre Seigneur (…). Il endure tous nos mauvais traitements ; Il supporte toutes nos arrogances ; Il nous pardonne toutes nos sottises ; Il a pitié de nous malgré nous.

Le Bon Dieu est aussi prompt à nous accorder notre pardon, quand nous Le lui demandons, qu’une mère est prompte à retirer son enfant du feu.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
prêtre, curé d’Ars

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